Amnesty International a réagi après le meurtre ce mercredi 13 juillet de l’ancienne ministre burundaise de l’Information Hafsa Mossi, abattue par des individus armés à Bujumbura, la capitale du pays.
« La mort d’Hafsa Mossi, qui vient s’ajouter à celle de plusieurs personnalités également assassinées, est une grande perte pour le peuple burundais et pour la région d’Afrique de l’Est, a déclaré Muthoni Wanyeki, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs. Les circonstances de sa mort doivent faire l’objet sans délai d’une enquête impartiale et indépendante, et les personnes raisonnablement soupçonnées de l’avoir tuée doivent être amenées à rendre des comptes dans le cadre de procès équitables. »
Ancienne journaliste pour le service swahili de la BBC, Hafsa Mossi représentait le Burundi à l’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est depuis 2012.