La deuxième audience du procès d’Ahmed H., un Syrien accusé d’avoir commis un « acte terroriste » lors d’affrontements avec des garde-frontières hongrois à la frontière serbo-hongroise l’an dernier, s’est ouverte vendredi 23 septembre. Une équipe d’Amnesty International est présente sur place et disponible pour des interviews. Todor Gardos, spécialiste des Balkans à Amnesty International, a déclaré :
« Le recours à des pouvoirs antiterroristes contre un demandeur d’asile impliqué dans des affrontements à la frontière est une démonstration absurde et terrifiante de la réaction disproportionnée de la Hongrie face à la crise des réfugiés.
« J’étais à la frontière à Roszke le jour de la prétendue "attaque de masse" imputée à des migrants, et nous avons assisté à des scènes caractérisées par le chaos et le désespoir, des actes de violence sporadiques et un recours excessif à la force par la police et les garde-frontières. »
Pour en savoir plus
Les affrontements à la frontière à Roszke en 2015