Vous avez peut-être, en décembre passé, salué la Journée internationale des droits de l’homme en signant un ou plusieurs courriers en faveur d’une ou plusieurs des personnes ci-dessous.
Ce 18 janvier, comme vous pouvez le voir sur ces quelques photos, nous avons fait le tour des ambassades concernées pour porter aux autorités concernées les courriers portant votre signature.
37 500 en moyenne par ambassade.
Un total de 380 000 actions. C’est impressionnant. Merci.
Grâce à vous, ces individus en danger vont sortir de l’ombre et nous avons pu aller interpeller les autorités de leurs pays.
Hanan Badr el Din est incarcérée pour avoir enquêté avec opiniâtreté, en Égypte, sur la disparition troublante de son mari.
Clovis Razafimalala risque une lourde peine de prison à Madagascar. Sa lutte contre l’exportation illégale de bois de forêts ombrophiles se heurte à de puissants intérêts sans scrupules.
Depuis des années, Ni Yulan brave le harcèlement violent que lui vaut sa mobilisation en faveur des personnes expulsées de leur logement.
Xulhaz Mannan, rédacteur d’une revue LGBTQI, a été assassiné avec un ami dans des circonstances troublantes. Les autorités du Bangladesh refusent d’enquêter.
L’organisation MILPAH lutte pacifiquement pour les droits de la communauté Lenca au Honduras, malgré les intimidations dont ses membres font l’objet.
Mahadine a posté sur Facebook des vidéos dans lesquelles il critiquait le gouvernement tchadien. Il a été arrêté et torturé. Il risque l’incarcération à perpétuité.
Shackelia Jackson réclame en justice que la lumière soit faite sur l’assassinat de son frère par les forces de l’ordre jamaïcaines. Elle est victime d’intimidation pour cela.
Sakris Kupila éprouve toutes les peines du monde pour faire accepter officiellement son identité sexuelle en Finlande.
Issa Maro et Farid al-Atrash sont des défenseurs des droits humains. Ils sont poursuivis en justice en Israël alors qu’ils ont fait usage, pacifiquement, de leur droit aux libertés d’expression et d’association.
Taner Kiliç et les « 10 d’Istanbul » sont des défenseurs des droits humains arrêtés en Turquie. Le premier est le président de la section turque d’Amnesty. Certains ont été relâchés, mais restent inculpés sans raison.
Nous continuons à nous battre pour que toute la lumière soit faite sur leur cas, et que celles et ceux qui doivent l’être, soient libéré.e.s.
Vous pouvez compter sur nous !
Et nous espérons encore pouvoir compter sur vous !