Signez la pétition

La Belgique enferme de nouveau des enfants

Il y a un an, le 14 août 2018, la Belgique a recommencé à enfermer des enfants migrants dans des centres de détention. Depuis début avril 2019, elle ne peut TEMPORAIREMENT plus le faire, notamment en raison des nuisances sonores dues à la proximité de l’aéroport auxquelles sont exposés les enfants enfermés.

Il faut maintenant que la Belgique mette DÉFINITIVEMENT fin à cette pratique cruelle. Notre gouvernement doit inscrire une interdiction inconditionnelle de la détention des enfants dans la loi.

La détention d’enfants pour des raisons liées à la migration est intolérable. Que l’enfant soit seul ou accompagné, qu’il soit migrant, demandeur d’asile ou réfugié, même pour une courte durée ou dans des bâtiments tout neufs :

On n’enferme pas un enfant. Point.

Le combat doit continuer, signez la pétition

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Partout en Belgique francophone, des citoyen·ne·s s’opposent à l’enfermement des enfants migrants. Montrez votre soutien : affichez votre indignation avec des affiches/stickers

Recevoir les stickers

Des idées d’actions à mener dans les écoles

Dans les écoles, les élèves se mobilisent aussi ! Des milliers d’élèves ont déjà signé et fait signer massivement dans leur école la pétition On n’enferme pas un enfant.Point.

Pour dénoncer cette situation, des classes et des groupes d’élèves ont également participé à notre action photo.

Toi aussi tu souhaites agir ? Découvre ce que tu peux faire dans ton école

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Des dizaines de milliers de personnes disent non à l’enfermement des enfants

Le 10 mai, à deux semaines des élections, des dizaines de milliers de personnes envoyaient un message fort : l’enfermement d’enfants pour des raisons liées à la migration est inacceptable.

Dans le cadre de la campagne « On n’enferme pas un enfant. Point », des militants ont disposé dans le Parc royal des photographies de 700 panneaux de localités belges auxquels des militants ont adjoint une plaque précisant que « Ici, comme ailleurs, on refuse l’enfermement d’enfants innocents ». Une cage contenant des objets liés à l’enfance a également été installée dans le parc pour symboliser la cruauté de cette pratique.

Une action qui a précédé une rencontre avec le cabinet du Premier ministre, Charles Michel, à qui des représentants des organisations partenaires de la campagne ont remis les plus de 45 000 signatures d’une pétition demandant qu’un terme soit mis à la détention d’enfants pour des raisons migratoires et que l’interdiction de cette pratique soit inscrite dans la loi.

Découvrir l’action

La carte des communes touchées par l’action #OnNEnfermePasUnEnfant

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DES CONSÉQUENCES IRRÉPARABLES

La détention d’enfants pour des raisons migratoires :

 viole les droits de l’enfant ;
 est toujours contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant, principe juridique qui exige de veiller à ce qu’il y a de mieux pour chaque enfant dans toutes les décisions qui le concernent ;
 cause des dommages irréparables au bien-être et au développement des enfants (sentiments d’isolement, d’infériorité, graves troubles psychologiques, etc.) pouvant s’assimiler à des mauvais traitements et même à la torture. De nombreux enfants dans cette situation se sont automutilés, voire pire, ont mis fin à leur vie.

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Des solutions existent

La détention d’un enfant est néfaste et non nécessaire. Des alternatives à la détention existent, plus efficaces, moins nuisibles et moins coûteuses.

Le gouvernement belge doit donc :
 mettre en oeuvre, évaluer de manière indépendante et améliorer les alternatives existantes, telles que les maisons de retour ;
 mettre immédiatement fin à la détention des enfants pour des raisons migratoires et interdire cette pratique dans la loi.

Signez, mettez fin à la détention d’enfants en Belgique

Signez

Toutes les questions que vous vous posez sur la détention des enfants

Pourquoi le gouvernement enferme-t-il des enfants et leurs familles ?
Est-ce légal d’enfermer des enfants pour raisons migratoires ?
Est-ce que la détention viole les droits de l’enfant ?
...
Retrouvez notre questions-réponses

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Retour sur notre visite du centre fermé pour familles

« Tout est pensé pour respecter la vie de famille et l’intérêt de l’enfant » nous a-t-on répété pendant la visite. Mais la réalité était légèrement différente.

Le plus bel outil présenté à cette occasion est sans doute ce magnifique livre spécialement conçu pour les enfants : comme dans un cahier de vacances classique, l’enfant peut se dessiner, lui, ou ses camarades de classe ou ce qu’il aime… Il peut même cocher et colorier le moyen de transport avec lequel il quittera la Belgique ! La cerise sur le gâteau est à n’en pas douter la proposition faite à l’enfant d’organiser une petite fête de départ

Peu importe le nom qu’on donne à ce type de lieux, ils sont entourés de barbelés, surveillés par des caméras et des gardiens, et les déplacements y sont limités. Même dorée, une prison reste une prison. Aucun enfant, accompagné ou non ne doit être détenu pour des motifs liés à l’immigration, car une telle détention sera toujours contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant.

La Belgique montrée du doigt par les instances européennes et l’ONU

Après avoir montré l’exemple pendant 10 ans, la Belgique opère un retour en arrière malgré les nombreuses interpellations d’instances du Conseil de l’Europe et des Nations unies lui demandant de ne pas enfermer des enfants migrants.

Début février 2019, le Comité des droits de l’enfants des Nations unies à adressé diverses recommandations à la Belgique suite à l’audition de notre pays devant le Comité pour examiner la mise en oeuvre de la Convention internationale des droits de l’enfant, comme cela est prévu tous les 5 ans. La détention des enfants, point critique signalé par de nombreuses associations et par le Comité lui-même, a fait partie des sujets sur lesquels la Belgique a dû s’expliquer. La conclusion est sans appel : le Comité exige de notre pays qu’il cesse de détenir des enfants en centre fermé.

Les avis des experts doivent être entendus par la Belgique !

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Le Comité [des droits de l’enfants des Nations unies] exige de notre pays qu’il cesse de détenir des enfants en centre fermé.

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Journée internationale des droits de l’enfant

50 000 personnes sensibilisées à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le 20 novembre dernier.

Les associations soutenant la campagne « On n’enferme pas un enfant. Point. » ont distribué à Bruxelles et en Wallonie des dizaines de milliers d’affiches informatives dans des écoles, des magasins de jouets, des stations de métro et des gares. Objectif : sensibiliser le public à la détention d’enfants en raison de leur statut migratoire ou celui de leur parent et l’inviter à signer la pétition exhortant le gouvernement à mettre fin à cette pratique et à inscrire son interdiction dans la loi.

Objectif : sensibiliser le public à la détention d’enfants en raison de leur statut migratoire

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