Avortement en Belgique

En Belgique, depuis 1990, l’avortement est autorisé dans certaines conditions. Une personne qui avorte en dehors des conditions requises par la loi est exposée à de lourdes sanctions pénales, qui peuvent aller jusqu’à l’emprisonnement. Le personnel médical l’y aidant également.

Le gouvernement belge a annoncé vouloir sortir l’avortement du Code pénal, et une proposition de loi devrait être votée en septembre 2018. Cela constituerait un pas en avant important pour le pays. Malheureusement, cette dernière ne supprime pas la possibilité de condamner les personnes ayant procédé à une interruption volontaire de grossesse (IVG) en dehors de conditions restrictives toujours prévues par la loi. La proposition de loi ne répond donc pas aux difficultés rencontrées par les femmes, les filles et toutes les personnes susceptibles d’être enceintes pour accéder à un avortement sans risque et légal, en violation des obligations internationales et régionales de la Belgique en matière de droits humains.

Amnesty International appelle donc les parlementaires à dépénaliser complètement l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en toutes circonstances pour les femmes, les filles et toute personne susceptible d’être enceinte. Cela nécessite non seulement de supprimer les dispositions du Code pénal relatives à l’avortement, mais aussi de ne pas imposer de sanctions légales ou administratives aux personnes qui recourent à l’avortement.

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