Le viol est un acte barbare et une grave violation des droits humains qui empêche souvent la victime de pouvoir s’exprimer. Le traumatisme est tel que la victime y perd une part d’elle-même. Chaque année, des milliers de personnes en sont victimes, souvent dans l’ombre.
Jamais, elles ne sont responsables. L’agresseur est le plus souvent connu de la victime : un partenaire, un parent, un proche, une connaissance, un collègue ou un responsable hiérarchique.

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La Belgique doit faire mieux en matière de lutte contre les violences faites aux femmes

En 2016, la Belgique a ratifié la Convention du conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, appelée également Convention d’Istanbul. Une belle avancée, mais il reste des efforts à faire, notamment en ce qui concerne la mise en oeuvre des mesures nécessaires pour atteindre les objectifs fixés...

Afin d’opérer un suivi de l’application de la Convention, la Belgique est tenue d’établir un rapport destiné au Conseil de l’Europe, qui doit apprécier les mesures adoptées. Ce mécanisme d’évaluation ouvert à la société civile a permis à une coalition d’associations de rédiger un rapport alternatif, auquel Amnesty a largement contribué.

Plusieurs recommandations adressées au Premier ministre belge et aux entités fédérées compétentes sont sorties de ce rapport. Amnesty les reprend dans une pétition lancée à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2019, pour que la lutte contre les violences devienne une priorité systématique.

Quand c’est non c’est non... dans l’espace public aussi.

Tentative de drague, bousculade volontaire, gestes vulgaires, insultes sexistes, mais aussi attouchements et frottements… Tous ces comportements sont bien connus des femmes et des filles, qui les subissent au quotidien, partout où elles vont. Dans une enquête de l’ASBL Vie Féminine datant de 2017, 98% des jeunes femmes interrogées déclaraient avoir vécu du sexisme dans l’espace public. Que ce soit dans le bus, au parc, dans la rue ou encore dans les centres commerciaux, leur déplacement devient souvent un calvaire, les forçant à modifier leurs habitudes vestimentaires, de trajet, d’horaire.

Les actes de harcèlement sont souvent banalisés, autant par les victimes, lassées de les subir, que par les témoins qui ne réagissent pas toujours pour les dénoncer. Tous les actes de harcèlement sexiste dans l’espace public sont pourtant interdits par la loi du 22 mai 2014. Ils sont passibles de jusqu’à 1000 euros d’amende et un an de prison. Les violences sexuelles sont passibles de peines bien plus lourdes.

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Nous avons mis au point un dépliant pour aider les victimes et les témoins de harcèlement sexiste

Télécharger le dépliant

Nous manifestons régulièrement notre solidarité avec les victimes et exigeons un engagement massif et global des pouvoirs publics pour qu’ils respectent leurs engagements et remplissent réellement leur rôle dans l’éradication des violences faites aux femmes. Les violences contre les femmes sont une responsabilité collective de toute la société !

Nos dernières revendications pour une meilleure prise en charge des violences faites aux femmes

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Qu’est-ce que la violence conjugale ?

Les violences dans les relations intimes sont un ensemble de comportements, d’actes, d’attitudes, de l’un des partenaires ou ex-partenaires qui visent à contrôler et à dominer l’autre.

Elles comprennent les agressions, les menaces ou les contraintes verbales, physiques, sexuelles, économiques, répétées ou amenées à se répéter, portant atteinte à l’intégrité de l’autre et même à son intégration socioprofessionnelle. Ces violences affectent aussi l’entourage de la victime et de l’agresseur, notamment les autres membres de la famille, dont les enfants.

Lire l’article complet

Le viol au travail

Notre enquête sur le viol en Belgique [1] a révélé que 7 % des femmes se sont déjà fait agresser sexuellement au bureau. Un chiffre effrayant qu’Amnesty et SOS VIOL se devaient de mettre en avant afin de rappeler que même sur le lieu de travail, quand c’est non c’est non, et que quand ça n’est pas oui, c’est non aussi !

De quoi parle-t-on ? Que pouvez-vous faire en cas de viol sur le lieu de travail ? Qui contacter ?

Toutes ces informations ont été réunies sur une affiche téléchargeable et consultable en ligne : notre dazibao sur le viol au travail

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Vous vous sentez concerné(e) ? Quelqu’un dans votre entourage ou parmi vos collègues pourrait avoir besoin d’aide ?
Contactez SOS Viol : soutien psychologique, accompagnement social, information juridique. Respect de l’anonymat. - Permanence téléphonique : 0800 98 100 (numéro vert gratuit et ouvert de 9h00 à 17h00) - Rue Coenraets, 23 à 1060 Bruxelles - Accueil sur rendez-vous : info@sosviol.be

Liées aux violences sexuelles, il y a les violences conjugales. Si vous vous sentez concerné(e) par ce fléau ou si vous connaissez quelqu’un qui pourrait avoir besoin d’aide allez sur notre rubrique « Violences conjugales » avec conseils pratiques, un site, un numéro.

Notre dossier sur les violences conjugales

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Les chiffres sur le viol en Belgique

56 %
des belges connaissent dans leur entourage au moins une personne qui est ou a été victime de violences sexuelles graves
24,9 %
des femmes se sont fait et/ou se font imposer des relations sexuelles forcées par leur partenaire/conjoint
7 %
des femmes ont été victimes des relations sexuelles imposées par leur supérieur hiérarchique sur le lieu de travail
1 femme sur 4
se fait et/ou s’est fait encore harceler physiquement dans des lieux publics

Le viol en Belgique

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Le viol en Belgique

D’après un sondage d’opinion réalisé en janvier 2014 par Amnesty, Dedicated research et avec l’aide de SOS Viol auprès de 2000 Belges, 13% des femmes en Belgique sont victimes et/ou ont été victimes d’un viol commis par quelqu’un d’autre que leur partenaire et 25% des femmes subissent des relations sexuelles forcées de la part de leur partenaire.

De plus, une femme sur trois n’a entrepris aucune démarche suite aux violences subies. Retrouvez l’intégralité de l’enquête et les chiffres sur le viol en Belgique sur notre article consacré à cette problématique

En juillet 2015, un Plan intra-francophone 2015-2019 de lutte contre les violences sexistes et intra-familiales a vu le jour : plusieurs recommandations d’Amnesty y ont été reprises. Pourtant, la question du budget reste une préoccupation pour l’organisation et ses partenaires.

En savoir plus

Nous avons formulé les mêmes inquiétudes en ce qui concerne le Plan d’action national 2015-2019 de lutte contre toutes les formes de violence basée sur le genre

Face aux chiffres alarmants révélés par notre enquête, nous nous sommes posés la question de savoir quels étaient les mécanismes de prise en charge et de soutien dont bénéficiaient les victimes de viol en Belgique. Les résultats de notre enquête à lire ici : « L’après viol » ou le parcours d’une victime en Belgique francophone

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« Ma droite si tu ne respectes pas mon corps » Laurence Bibot

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« Mon corps est ma propriété privée. Attention : chien méchant » Sébastien Ministru

« Je te respecte, tu me respectes. Quand je dis non, c’est non. » Marie Warnant

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« Chaque être humain a le droit dans le cadre de son travail au respect de sa personne. Violer ce droit est un crime. » Pietro Pizutti

« Le viol est un scandale quotidien, qu’il ait lieu au travail, sur le chemin de l’école ou même à la maison, c’est intolérable. Quand c’est non, c’est non et il n’y a rien à négocier. » Eric Boschman

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