Il faut porter assistance aux milliers de personnes bloquées dans des conditions épouvantables dans le camp de Rukban
Non à la détention des enfants
En choisissant de recourir à l’enfermement d’enfants pour des raisons liées à la migration, notre gouvernement bafoue gravement les droits de l’enfant. Cette pratique est toujours contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant. Or, selon le droit international et le droit belge, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale dans toutes les décisions qu’un État prend concernant les mineurs d’âge.
En août 2018, alors que le nouveau centre fermé pour familles avec enfants à Steenokkerzeel voyait arriver ses premiers détenus, nous avons déployé face au cabinet du Premier ministre une immense banderole devant laquelle étaient disposées quelque 150 peluches prisonnières de carcans.
Commandez votre affiche « On n’enferme pas un enfant. Point. »
CommandezQuand la musique s’allie aux droits humains : SALAZAR se mobilise autour de la campagne #JeSuisHumain-e
Le groupe liégeois s’associe à Amnesty International Belgique dans le cadre de la campagne #JeSuisHumain-e. Dessiné et animé par le claviériste du groupe, Mathieu Barthélémy, ce deuxième clip tiré de leur premier album (Eye The Moon) nous émeut en nous faisant suivre le périple d’un groupe de réfugiés.
Les questions qu’on se pose sur ces personnes qui sont contraintes de fuir les conflits et les persécutions en quête de protection
Avec un style entièrement revu, notre nouveau livret est l’outil indispensable pour répondre à vos questions, lancer la discussion lors d’un dîner de famille houleux, d’un débat entre amis ou collègues ou, tout simplement, pour distinguer l’info de l’intox.
Il ne demande qu’à être diffusé le plus largement possible. Offrez-le à des proches, des amis, des collègues ou déposez-le dans la boîte aux lettres de votre voisin-e.
- ©Olivier Papegnies
Découvrez l’exposition photographique #JeSuisHumain
Le collectif de photographes belges Huma s’est associé à Amnesty International pour documenter la faculté de résilience d’hommes, femmes et enfants contraints de fuir les violences et les persécutions, et de partir chercher protection, ailleurs. Ces personnes appelées « réfugiées », « migrantes » ou « demandeuses d’asile » qui n’ont eu d’autres choix que celui de rebondir au sein d’une société le plus souvent hostile à leur accueil.
Expérimentez l’exposition photographique #JeSuisHumain-e au format digital : une belle expérience web, multi-plateforme, pour découvrir ces témoignages et ces parcours étonnants et édifiants.
Une humanité en marche : portraits de ces personnes qui s’engagent auprès des réfugiés
Ils, elles sont membres, sympathisant-es, militant-es d’Amnesty en Belgique et ils ont décidé de s’engager pour mettre en oeuvre une Belgique plus accueillante envers celles et ceux qui fuient les conflits, les persécutions. De Rixensart à Chaudfontaine, seul ou en groupe, ils illustrent à merveille ce que #Jesuishumain-e signifie !
Découvrez les portraits de ces militants d’Amnesty :
« À Schaerbeek on s’active car on est trop proche pour ne rien faire » par Bernadette
« les frontières existent entre les pays pas entre les personnes » par Anne-Cécile
Nos solutions
Amnesty appelle les gouvernements du monde entier à accueillir leur juste part des réfugiés.
Avec suffisamment de volonté politique, nos dirigeants peuvent protéger les personnes qui fuient les conflits et les persécutions au moyen d’une solution appelée la « réinstallation ».
Mais ce n’est pas tout, des voies légales et sûres sont aussi nécessaires. Voici un tour d’horizon de nos solutions :
Retours forcés en Afghanistan
À un moment où le nombre de victimes civiles atteint des quasi-records, les États européens continuent d’expulser de force des Afghans, en violation du principe de non-refoulement, ce qui les expose à de graves violations des droits humains.
L’Afghanistan est en proie à un conflit qui affecte l’ensemble de son territoire. Des dizaines de milliers de civils ont été tués ou blessés et de très nombreuses autres personnes sont menacées d’autres atteintes graves aux droits humains (persécution, torture, etc.). Parce qu’aucun secteur du pays ne peut être considéré comme sûr, personne ne devrait être renvoyé vers l’Afghanistan.
Interpellez la Belgique pour que personne ne soit renvoyé vers l’Afghanistan
SignezÀ leur place, que feriez-vous ?
Les histoires individuelles des personnes contraintes de fuir les conflits et les persécutions mettent en lumière le besoin cruel de solutions à long terme qui protègent leurs droits fondamentaux autant que la sécurité des populations d’accueil.
Au travers de témoignages réels, découvrez comment les solutions défendues par Amnesty International sont autant d’alternatives à l’inhumanité des politiques actuelles.
Pour les écoles
Tu as entre 10 et 18 ans, tu veux agir en faveur des migrants et réfugiés mais tu ne sais pas comment ? Découvre toutes nos propositions d’actions en cours dans ce domaine sur Jeunes.amnesty.be
Vous êtes enseignant-e et vous cherchez du matériel pour animer un cours sur la problématique des réfugiés ?
L’humanité surgit d’un regard. Ouvrir les yeux, c’est la rencontrer
Amnesty a appliqué à la crise de l’accueil des réfugiés la théorie mise au point par le psychologue Arthur Aron en 1997 selon laquelle un contact visuel ininterrompu de quatre minutes accroît l’intimité et rapproche les personnes.
Comment ? En mettant face à face d’un côté des réfugiés ou demandeurs d’asile venus notamment de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan et de l’autre des Belges et d’autres citoyens européens.
Il s’agit d’une expérience très encourageante qui démontre que des personnes sont capables d’aller au-delà des préjugés. Dans le contexte actuel, marqué par la peur et le populisme, il est important de mettre en évidence ce qui nous rassemble : notre humanité.
PARLEZ DES RÉFUGIÉS AUTOUR DE VOUS :
– Organisez un événement (projection, réunion « tupperware », fête des voisins, etc.) : Notre catalogue culturel
– Participez à un événement organisé par Amnesty ou une de nos structures en consultant notre Agenda
– Demandez une animation sur la migration dans votre école en remplissant notre formulaire ou téléchargez notre dossier pédagogique « La migration ici et ailleurs » pour l’utiliser en classe
#JeSuisHumain-e
Les réfugié·e·s sont confronter à divers types de violences sur leur chemin en quête de protection. Mais les femmes sont particulièrement exposées avant, pendant et après leur déplacement aux violences liées au genre. Risque de viol, difficulté d’accès aux services d’aide ou à la justice, un parcours semé d’embûches.
Sur les îles grecques, la surpopulation et les conditions de vie épouvantables font des camps des lieux extrêmement dangereux pour tout le monde. « [Les] douches dans le camp sont froides et n’ont pas de verrou. Des hommes entrent quand vous êtes sous la douche. Il n’y a pas de lumière dans les toilettes. La nuit, je vais parfois aux toilettes avec ma sœur ou je me soulage dans un seau », a déclaré Adèle.