On estime que quelque 56 000 hommes, femmes et enfants sont enfermés au sein du système de détention, la plupart de manière arbitraire et pour une (…)
Amnesty International lance sa toute première collection de NFT HU.R.R.A, en collaboration avec Lucyle Massu et Witloof, pour ré-affirmer le droit à l’avortement partout dans le monde.
L’action HU.R.R.A consistera en une vente en ligne d’art digital sous la forme de 10 000 NFTs “photo de profil” courant Avril 2023. Les oeuvres vendues seront des “photos de profil” représentant des militant·es qui défendent le droit à l’avortement.
AMNESTY-HU.R.R.A : Une exposition unique dans le métavers pour défendre le droit à l’avortement
En collaboration avec The Sandbox, leader mondial du métaverse, nous avons mis en place une exposition/manifestation virtuelle dédiée à la défense du droit à l’avortement. Cette initiative novatrice, accessible à partir de ce jeudi 11 mai à 15h sur "Wistaverse", l’espace citoyen de The Sandbox, durera une dizaine de jours.
"en utilisant un avatar, Wistaverse permet une participation universelle et un accès aux manifestations, même dans les régimes autoritaires."
Grégoire Laugier, créateur de Wistaverse
Nous vous invitons à découvrir cette exposition unique et à en apprendre davantage sur notre campagne en visitant notre site dédié : amnesty-hurra.com. Engagez-vous avec nous dans le métaverse et découvrez comment l’art numérique peut être un outil puissant pour la défense des droits humains.
D’où vient HU.R.R.A. ?
En Avril 2022, Lucyle Massu était en fin d’année de Master 2 à l’école nationale supérieure des arts visuels de La Cambre. Elle travaillait au développement de son ASBL Primodirect au sein du VentureLab à Liège, coachée par Luc Pire. Appréciant son coach, Lucyle a décidé de lui offrir une édition de son travail de fin d’étude, le “Carnet de Walter”, qui retraçait graphiquement le parcours d’un migrant en méditerranée. Travail qui lui vaudra par ailleurs le prix de la fondation Boghossian la même année.
Luc Pire, Ancien membre du comité d’administration d’Amnesty International Belgique et nouvellement fondateur du studio d’édition digitale “Witloof”, va tout de suite proposer à Lucyle de se joindre à lui, pour travailler à la réalisation d’un projet NFT défendant les droits humains. Il lui donne carte blanche pour choisir un sujet durant l’été, et Lucyle va construire une idée en réaction à l’abrogation du décret Roe v Wade par la Cour Suprême américaine, qui marque la fin de l’accès libre à l’avortement aux US. En Octobre 2022, Lucyle et Luc entrent en contact avec l’équipe d’Amnesty Belgique francophone, et la construction du projet commence.
La force et la détermination sont très importantes dans le combat pour le droit à l’avortement. (...) J’ai voulu qu’il y ait quelque chose de très frontal dans ces portraits, avec un regard très assumé, très déterminé. C’est pour ça que ces personnes regardent droit dans la caméra.
– Lucyle Massu
Le droit à l’avortement, un droit humain fondamental
Le nom HU.R.R.A. est l’acronyme de Human rights = Right to Abortion (en anglais : droits humains = droit à l’avortement). Il rappelle non seulement que le droit à l’avortement est un droit humain, mais aussi que les droits humains dépendent du droit à l’avortement pour être exercés pleinement. HU.R.R.A souligne ainsi que les droits humains sont universels, indissociables et intimement liés.
En effet, l’accès à un avortement sécurisé garantit la protection de nombreux autres droits, comme le droit au respect à la vie privée, le droit à la santé, le droit à ne pas subir de violence, de discrimination, d’acte de torture ou d’autres formes de mauvais traitements. Cela signifie que les droits sexuels et reproductifs, dont le droit à l’avortement fait partie, sont fondamentaux pour la réalisation pleine et entière de tous les autres droits humains. En particulier, le droit à l’avortement est un droit crucial pour obtenir la justice sociale et de genre.
Le droit à l’avortement, un droit en danger
Si le projet HU.R.R.A voit le jour, c’est parce qu’il est nécessaire de réaffirmer le droit à l’avortement aujourd’hui. Dans de nombreux pays du monde, le droit à l’avortement a été très fortement remis en cause ces derniers mois.
L’exemple le plus frappant est l’annulation de l’arrêt Roe vs. Wade aux Etats-Unis en juin 2022, rendant l’avortement complètement ou presque complètement interdit dans 26 des 50 États fédérés du pays. Cette situation est loin d’être un cas isolé, puisqu’en Europe les reculs ce succèdent en matière de droit à l’avortement. A l’instar de la Pologne où les personnes qui fournissent des pilules abortives risquent l’emprisonnement ; de l’Andorre et de Malte qui criminalisent encore totalement l’avortement ; ou bien de la Hongrie qui, depuis septembre 2022, oblige les personnes qui souhaitent avorter à écouter les battements de coeur du foetus avant de procéder à l’intervention.
Un NFT, qu’est-ce que c’est ?
Les NFTs sont une technologie émanant de la block-chain, qui est l’environnement des crypto-monnaies.
Pour faire simple, il s’agit d’un moyen d’attester de la propriété d’un bien, en général digital, ce qui a permis de réintroduire le concept de vente d’art sur internet où, à priori, toute image ou œuvre artistique peut être “piratée” ou simplement copiée sans scrupules.
L’apparition des NFTs a permis de révolutionner le marché de l’art digital il y a de cela une petite dizaine d’années, et le mouvement NFT a réellement décollé en 2020.
La majorité des projets NFT dans le monde se présentent sous la forme de collections d’oeuvres qui sont initialement vendues sur des durées très courtes suivant l’annonce de la mise en vente.
En bref, vous possédez une oeuvre et une sorte de certificat d’authentification qui prouve que cette oeuvre est bien l’originale.
Si vous souhaitez soutenir le projet HU.R.R.A.
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