Ce dossier, préparé à l’occasion de la visite menée par le GREVIO dans le cadre de son étude de suivi de l’implementation de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul) par la Belgique, présente l’analyse juridique qu’Amnesty International fait de l’approche belge du travail du sexe et des droits des travailleuses et travailleurs du sexe, à la lumière des réformes mises en oeuvre à ce sujet en Belgique depuis 2022.
En mars 2022, dans le cadre d’une réforme plus large du Code pénal belge et de ses dispositions relatives aux violences sexuelles, aux actes sexuels et au consentement, saluée par Amnesty International, le Parlement a adopté la « Loi modifiant le Code pénal en ce qui concerne le droit pénal sexuel », qui décriminalise le travail du sexe en Belgique, devenant alors le premier pays européen à le faire.
De plus, en mai 2024, le Parlement a adopté la « Loi portant des dispositions en matière du travail du sexe sous contrat de travail », entrée en vigueur le 1er décembre 2024.