Les avertissements d’évacuation diffusés par l’armée israélienne aux habitants de la banlieue sud de Beyrouth et du Sud-Liban étaient inadéquats (…)
La période de la rentrée scolaire marque un moment de joie pour de nombreuses familles belges, avec le plaisir de retrouver ses camarades et un cadre familier. Malheureusement, cette réalité contraste fortement avec celle de milliers d’enfants à travers le monde.
Dans les zones de conflits armés ou sous des régimes pratiquant des politiques discriminatoires, les écoles sont souvent détruites, ciblées ou fermées. Ces circonstances privent des filles et des garçons d’un droit fondamental qui est le
droit à l’éducation.
LES ATTAQUES CONTRE L’ÉDUCATION EN AUGMENTATION DEPUIS 2022
Selon la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques (GCPEA), près de 6000 attaques contre l’éducation ont été recensées dans des zones de conflits armés entre 2022 et 2023, marquant une augmentation de près de 20 % par rapport aux deux années précédentes. Les territoires palestiniens occupés et l’Ukraine figurent parmi les quatre régions les plus touchées.
VIOLATION DU DROIT À L’ÉDUCATION EN RAISON DU GENRE
Entre 2022 et 2023, la GCPEA a identifié 10 pays où l’accès à l’éducation est refusé exclusivement aux filles et aux femmes. Bien que les écoles restent parfois intactes, ces jeunes filles sont néanmoins privées de leur droit d’apprendre. Dans certains cas, comme en Afghanistan, les autorités interdisent explicitement aux femmes et aux filles de fréquenter l’école ou l’université. Dans d’autres pays, comme le Cameroun ou le Soudan, c’est l’environnement dangereux, avec des risques d’enlèvement ou de violences sexuelles sur le chemin de l’école, qui les empêche de poursuivre leur éducation.
UN ETAT DES LIEUX PLUS QU’INQUIÉTANT
Droits des enfants et accès à l’éducation en zones de conflit
Le droit international humanitaire prévoit des protections pour garantir que les enfants continuent à recevoir une éducation en temps de guerre. Malgré ces protections, l’accès à l’éducation est souvent interrompu dans les zones de conflit. En 2023, 72 millions d’enfants vivant dans des zones de crise étaient déscolarisés, et ces enfants sont particulièrement vulnérables à la violence, à l’exploitation, et au recrutement par des groupes armés. L’école devrait être un lieu sûr pour les enfants, mais dans de nombreux cas, elle devient un champ de bataille.
Rejoignez-nous dans la lutte pour le droit à l’éducation
Le droit à l’éducation est un droit fondamental, mais il est de plus en plus menacé. Ensemble, nous pouvons agir pour garantir à chaque enfant l’accès à un enseignement de qualité dans un environnement sécurisé.
Votre soutien est crucial pour :
– Protéger l’accès à l’éducation pour les enfants du monde entier.
– Enquêter sur le terrain et dénoncer les violations des droits éducatifs.
– Plaider auprès des autorités compétentes pour qu’elles défendent ce droit essentiel et ratifient les textes internationaux qui le protègent.
- Patrick Thompson et Anna Wright devant une école détruite dans l’oblast de Mykolaiv lors d’un voyage de recherche d’Amnesty International axé sur les efforts de déminage en Ukraine, mai 2024.
Il est plus urgent que jamais de passer à l’action. Si vous le pouvez, faites un don pour soutenir notre travail et contribuer à un avenir où chaque enfant puisse avoir un accès libre et sûr à l’éducation.
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