C’est en manifestant, dans la rue ou en ligne, que la plupart de nos droits fondamentaux ont été obtenus ou n’ont pas disparu. Mais ces dernières années, ces droits acquis sont en danger : manifester et revendiquer sont vus comme des menaces par de plus en plus d’États et dirigeant·es politiques qui font tout pour restreindre, empêcher, interdire cette puissance collective.
Dans le cadre de la campagne « Protestons ! », Amnesty International organise trois sessions Agor@mnesty par visioconférence.
11 mai à 20 h 00 : « Le droit de manifester dans l’espace numérique »
Avec Pierre-François Docquir, expert à Article 19, association britannique qui se concentre sur la défense et la promotion de la liberté d’expression et d’information dans le monde entier. Quels sont les enjeux, les défis, les questions importantes liées au respect de la liberté d’expression et du droit de protester en ligne ?
16 mai à 19 h 00 : « Quels droits face à la police ? »
Avec Mathieu Beys, avocat et auteur du manuel juridique éponyme. Dans quels cas les policiers peuvent-ils contrôler mon identité, me fouiller, m’arrêter ou entrer chez moi ? Puis-je prévenir un proche que je suis arrêté et voir un avocat ? Que peut savoir la police grâce à mon téléphone et à mon ordinateur ? Suis-je obligé de répondre aux questions des policiers ? Dans quel cas puis-je invoquer le secret professionnel ou le secret des sources journalistiques ? Suis-je obligé de signer le PV ? Et si je suis victime, comment porter plainte et vérifier si les policiers mènent sérieusement l’enquête ?
23 mai à 18 h 00 : « La désobéissance civile »
Avec Pierre-Arnaud Perrouty, directeur de la Ligue des droits humains éditeur de l’ouvrage collectif « Obéir et désobéir ». D’Antigone à aujourd’hui se pose la question de la désobéissance civile. Quelles sont les conditions de sa légitimité ? Comment l’exercer ? Comment la penser dans nos sociétés démocratiques contemporaines ?