Depuis l’époque des juntes militaires et des conflits armés, les disparitions sont un fléau qui touche les populations de nombreux pays d’Amérique latine. Les recherches pour retrouver leurs proches disparu·es sont effectuées principalement par des femmes, avec des exemples célèbres tels que les Grands-mères de la Plaza de Mayo en Argentine, les femmes de Calama au Chili, le leadership des femmes autochtones dans les situations de conflit armé dans des pays comme le Guatemala et le Pérou, mais aussi dans les cas de femmes d’Amérique centrale qui ont traversé les frontières et créé des mécanismes transnationaux de recherche de personnes migrantes disparues.
Ces femmes qui recherchent leurs proches disparu·es sont exposées à des risques, des attaques et des répercussions en matière économique et pour leur santé en effectuant leur travail qui vient pallier les lacunes des États.
La campagne « Chercher sans peur » rend leur inlassable combat visible avec les cas emblématiques du Mexique et de la Colombie.
Agor@mnesty vous invite à rencontrer Bibiana et Graciela lors de leur passage en Belgique, le mardi 28 janvier 2025. Elles seront présentes au siège d’Amnesty International à Bruxelles pour une rencontre qui aura lieu de 12 h 00 à 13 h 15, en espagnol avec traduction simultanée vers le français et le néerlandais.
Pour y participer sur place ou en direct numérique (via Zoom), inscrivez-vous.
Un sandwiche sera prévu pour les personnes inscrites au siège d’Amnesty International.
Bibiana Mendoza Negrete est une militante mexicaine des droits humains originaire de Guanajuato. Son frère Manuel a disparu en 2018. Depuis, elle cherche à savoir ce qui lui est arrivé. Avec d’autres personnes, également à la recherche de leurs proches disparus, elle a fondé l’organisation « Hasta Encontrarte » (= jusqu’à ce que nous te trouvions). Depuis qu’elle a commencé ses recherches, Bibiana a été menacée à plusieurs reprises.
Graciela Martínez González est chargée de campagne au bureau régional d’Amnesty International pour les Amériques. Depuis plus de 15 ans, elle travaille pour des ONG locales et internationales. Elle y élabore des campagnes sur le droit à la liberté d’expression et sur les défenseurs des droits de l’homme.