KENYA. Demandez plus de sécurité pour les femmes des bidonvilles de Nairobi Par peur d’être agressées, les femmes sont prisonnières dans leur propre foyer

RISQUER LE VIOL EN ALLANT AUX TOILETTES MANIFESTATION : faites la file devant l’ambassade du Kenya
QUAND : Vendredi 19 novembre 2010, à 11h,
OÙ : 208 Avenue Winston Churchill, 1180 Uccle
COMMENT Y ALLER : STIB trams 23 ou 24 – ou bus 38 - arrêt Gossart

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La vidéo :

Une vidéo a été produite par la section néerlandais d’Amnesty : visualisez-la ICI

Demandez plus de sécurité pour les femmes des bidonvilles de Nairobi : venez manifester avec nous !

Plus de la moitié des habitants de Nairobi habitent dans des quartiers informels et des bidonvilles où la présence policière est faible, voire inexistante. Même à Kibera, la plus grande agglomération informelle du Kenya, où vivent près d’un million de personnes, il n’y a aucun poste de police permanent.

Dans tous les bidonvilles de Nairobi, la violence est omniprésente et touche en particulier les femmes. Les habitants vivent dans des conditions précaires et ont un accès limité à l’eau salubre, aux installations sanitaires, aux services de santé, aux écoles et aux autres services publics de base. De nombreuses femmes doivent marcher longtemps avant d’atteindre des toilettes, ce qui s’avère particulièrement dangereux une fois qu’il fait nuit.

La violence envers les femmes est monnaie courante et reste largement impunie du fait de l’inefficacité du maintien de l’ordre dans les bidonvilles et les quartiers informels de Nairobi. Qu’elle prenne la forme de menaces physiques, sexuelles ou psychologiques, elle fait partie de leur vie quotidienne. Que ce soit chez elles, au travail ou dans la rue, les femmes et les filles risquent de subir des actes de violence de la part des bandes criminelles, des membres de leur famille, de leurs employeurs ou de membres des forces de sécurité. Elles ne sont à l’abri nulle part.

Un grand nombre de femmes qui sont victimes de violences liées au genre ne cherchent pas à obtenir justice ou réparation et préfèrent souffrir en silence plutôt que de signaler un crime aux autorités ou même à leurs proches et à leur entourage.

Le système judiciaire est éloigné de la vie des femmes, la police étant absente des bidonvilles et les femmes étant confrontées à de nombreux obstacles lorsqu’elles veulent faire valoir leurs droits.

Elles craignent que les autorités ne reconnaissent même pas que ce qu’elles ont subi constitue un crime, notamment si l’acte a eu lieu au sein de la famille. Malheureusement, dans les cas de violence familiale, cette idée prévaut même au sein des familles et dans l’entourage. Les femmes hésitent également à signaler des crimes quand elles savent qu’elles risqueront des représailles si elles préviennent les autorités et qu’elles ne bénéficieront d’aucune protection.

Les autorités n’ont pas répondu aux demandes des femmes réclamant une plus grande présence policière dans les bidonvilles. Lorsque la police se rend dans les bidonvilles, elle représente actuellement une menace supplémentaire plutôt qu’une protection pour les femmes. Ainsi, des policiers ont eux-mêmes été accusés d’avoir violé des femmes dans des bidonvilles, notamment lors des événements violents qui ont éclaté après les élections de 2008.

Le manque de services publics s’explique en partie par le fait que, depuis longtemps, le gouvernement ne prend pas en compte les bidonvilles dans l’aménagement urbain et l’établissement du budget. Il ne satisfait pas à son obligation d’assurer un maintien de l’ordre efficace dans ces zones.

Joignez-vous à la campagne que mène Amnesty International pour que les femmes des bidonvilles de Nairobi puissent vivre en sécurité et aient accès à la justice.

Le rapport en cliquant ICI

Ajouter à votre agenda DD/MM/YYYY 19/11/2010 11:00 19/11/2010 12:00 Europe/Brussels KENYA. Demandez plus de sécurité pour les femmes des bidonvilles de Nairobi Demandez plus de sécurité pour les femmes des bidonvilles de Nairobi : venez manifester avec nous !
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