Du 17 au 31 mai, aura lieu la Semaine internationale des disparitions forcées. Dans ce cadre nous souhaitons rappeler aux autorités turques que nous n’oublions pas les personnes disparues et que nous continuons à leur demander de rendre compte de l’endroit où se trouvent les disparus et traduire en justice les responsables des disparitions.
Pour ce faire, nous nous rassemblerons le 25 mai 2019 à 12 h à la Gare Centrale de Bruxelles aux cotés du Bureau international du Comité international contre les disparitions (CISD),
Les disparitions forcées continuent d’être utilisées comme stratégie de répression politique de l’opposition sociale par les classes dominantes. Les autorités la pratiquent contre ceux qui osent élever la voix face aux violations des droits humains.
En Turquie, cela fait 24 ans que les Mères du samedi se soulèvent contre ces disparitions organisées. Le 27 mai 1995, elles ont commencé à se rassembler pacifiquement sur la place Galatasaray d’Istanbul pour demander où se trouvaient leurs proches disparus et exiger le jugement des responsables. Leur lutte s’est poursuivie pendant 24 ans, chaque samedi sur cette même place malgré les menaces reçues.
Mais lors de la 700e semaine de sit-in, le 25 août 2018, un déchaînement de violences s’est abattu sur les manifestants de la part des forces de police. Depuis lors, les Mères du samedi ne sont plus autorisées à se rassembler sur la place Galatasaray. Pourtant, malgré le blocage policier, elles continuent de demander où se trouvent leurs enfants chaque samedi.
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À l’occasion de la Semaine internationale des disparitions forcées, la CISD et Amnesty International condamnent les attaques de l’État turc contre les Mères du samedi et les proches des disparus, et marque sa solidarité avec eux.
Infos :
– le 25 mai 2019
– à 12h
– devant la Gare Centrale