Alors que l’Aquarius, le navire de l’ONG SOS Méditerranée, demeure bloqué entre Malte et la Sicile avec 629 personnes à bord, y compris 123 mineurs non accompagnés, 11 enfants et sept femmes enceintes, Elisa De Pieri, chargée de recherches sur l’Italie à Amnesty International, a déclaré :
« En refusant d’ouvrir leurs ports à l’Aquarius, l’Italie et Malte ont tourné le dos non seulement à plus de 600 personnes désespérées et vulnérables, mais aussi à leurs obligations au titre du droit international.
« En refusant d’ouvrir leurs ports à l’Aquarius, l’Italie et Malte ont tourné le dos non seulement à plus de 600 personnes désespérées et vulnérables, mais aussi à leurs obligations au titre du droit international »
« Les hommes, les femmes et les enfants qui se trouvent à bord de l’Aquarius ont risqué leur vie sur des mers dangereuses pour échapper à de terribles violences en Libye, et ils se retrouvent à présent bloqués dans une impasse politique inadmissible entre deux pays européens.
« Quand des navires d’ONG attendent au large qu’on veuille bien les accueillir dans un port, cela signifie qu’il y a moins de navires disponibles pour secourir des personnes en danger.
« L’Italie et Malte doivent ouvrir leurs ports, mais les autres pays de l’Union européenne (UE) doivent partager la responsabilité d’offrir une protection, des secours et une procédure d’asile. »