Le Parlement algérien doit adopter des amendements au Code pénal adopté par le gouvernement qui érigent en infraction la violence physique contre un conjoint. Cependant, il doit catégoriquement rejeter la clause du projet de loi qui prévoit l’arrêt des poursuites judiciaires en cas de pardon accordé par la victime.
« La clause qui prévoit l’abandon des poursuites judiciaires si la victime de violences domestiques décide de pardonner au responsable de ces violences établit un dangereux précédent et témoigne du manque de compréhension des mécanismes de la violence domestique. Elle doit être rejetée catégoriquement », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
« Cette clause ne prend pas en compte la réalité des relations de pouvoir et d’inégalité entre les hommes et les femmes. Si elle n’est pas retirée, elle pourrait exposer les femmes qui dénoncent des violences domestiques à un risque accru de violence et de contrainte dans le but de les obliger à retirer leur plainte. »
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