Amnesty International renforce sa présence au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

Amnesty International publiera son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde le mercredi 22 février 2017. Des porte-parole seront disponibles pour évoquer les violations des droits humains et les violences perpétrées au Moyen-Orient depuis le nouveau bureau de l’organisation à Beyrouth, au Liban.

Ce bureau, dont la création s’inscrit dans le cadre du développement des activités d’Amnesty International au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (région MENA), prendra la tête de l’action de l’organisation sur les pays suivants : Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, Syrie et Yémen. Le personnel installé à Beyrouth œuvrera en faveur des droits humains (travail de recherche, de campagne, de plaidoyer et en direction des médias) et cherchera à mobiliser de nouveaux sympathisants ainsi qu’à étendre le programme d’éducation aux droits humains d’Amnesty International dans la région.

« Dans une région en proie aux conflits et aux crises, il est d’autant plus important de redoubler d’efforts pour protéger et promouvoir les droits humains. Qu’il s’agisse de l’ampleur des atrocités commises par les forces gouvernementales et les groupes armés en Syrie et en Irak ou bien des attaques illégales qui sont perpétrées par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et par le groupe armé des Houthis au Yémen, le travail d’Amnesty International joue un rôle crucial pour révéler au grand jour les atteintes aux droits fondamentaux, les dénoncer et réclamer justice. Parallèlement à notre activité de surveillance des attaques menées contre la population civile pendant un conflit, nous continuerons à nous mobiliser pour que les États, par exemple ceux du Golfe, cessent de réprimer les militants pacifiques, respectent les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, défendent les droits économiques, sociaux et culturels, mettent fin aux exécutions et à l’application de la peine de mort, et luttent contre la discrimination à l’égard des femmes et des minorités », a déclaré Randa Habib, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

« Nous souhaitons déplacer nos efforts de recherche, de campagne et de plaidoyer au cœur de la région pour enquêter sur les violations des droits humains, faire la lumière sur les faits et amener les responsables présumés à rendre des comptes. Nous interviendrons auprès des gouvernements de la région pour qu’ils s’acquittent de leurs obligations en matière de droits humains et respectent le droit international, et nous chercherons à nouer des relations plus étroites avec nos partenaires sur le terrain pour veiller à ce que les défenseurs des droits humains disposent de suffisamment d’espace pour mener à bien leurs activités vitales. Nous nous emploierons également à inciter les gens de la région à se renseigner sur les droits humains, à rejoindre le mouvement et à participer à nos campagnes.  »

S’inscrivant dans le Programme mondial de transition d’Amnesty International, dont le but est de rapprocher le mouvement mondial du terrain, l’ouverture d’un bureau à Beyrouth est une nouvelle étape de l’expansion de l’organisation dans la région, qui compte de nouveaux bureaux à Tunis et à Jérusalem-Est.

Le bureau de Beyrouth est dirigé par Randa Habib, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Lynn Maalouf est directrice adjointe des recherches, et Samah Hadid, directrice adjointe du travail de campagne.

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