Les traités ratifiés sont les suivants : le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), le Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale et la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
En ratifiant ces traités sur les droits humains, les autorités angolaises et leur dirigeant João Lourenço font clairement savoir qu’elles aspirent à un respect plein et entier des droits humains de toutes et tous.
Au titre de la Constitution angolaise, une fois que le gouvernement a ratifié un instrument relatif aux droits humains, celui-ci s’intègre directement à la législation nationale.
Les autorités angolaises ont l’obligation légale de respecter, protéger, promouvoir et concrétiser l’éventail de droits garantis par ces traités, qui font maintenant partie de la législation nationale applicable à chacun, sans discrimination.
Complément d’information
Depuis l’élection du président João Lourenço, les autorités angolaises ont fait des efforts en vue d’améliorer leur bilan en matière de droits humains, terni par près de 40 ans du gouvernement de l’ancien président José Eduardo dos Santos. Le régime de José Eduardo dos Santos a été caractérisé par une répression de la dissidence dans le cadre de laquelle quiconque osait s’opposer à son gouvernement était pris pour cible, et notamment emprisonné ou soumis à une disparition.
En juillet 2017, le Tribunal constitutionnel de l’Angola a jugé inconstitutionnel le décret présidentiel relatif aux organisations non gouvernementales (ONG), qui restreignait l’enregistrement des ONG et leur soutien financier.
Le 23 janvier 2019, le Parlement angolais a adopté un nouveau Code pénal progressiste dépénalisant les relations entre adultes consentants du même sexe.