Il a été déclaré lors de cette séance sur le budget que l’accord est actuellement examiné par le gouvernement néo-zélandais pour approbation finale.
« La généreuse proposition de la Nouvelle-Zélande est sur la table depuis 2013 - et s’il est encourageant d’apprendre que sa finalisation est proche, le gouvernement australien doit désormais passer à l’action et concrétiser », a déclaré Graham Thom, conseiller sur les questions relatives aux réfugié·e·s auprès d’Amnesty International Australie.
« Trop de personnes ont été traumatisées et ont perdu des années de leur vie au sein du système d’immigration cruel de l’Australie, et il est grand temps qu’on leur donne la possibilité de reconstruire leur existence, en sécurité et en liberté. »
Craig Foster, militant en faveur des droits des réfugié·e·s, s’est également réjoui que cet accord potentiel puisse être appliqué dans les semaines à venir.
« Nous méritons tous et toutes la sécurité et un futur plein de promesses : les Australien·ne·s ne resteront plus sans agir tandis que la classe politique fait la sourde oreille face à la souffrance de personnes entassées à l’étranger et dans des lieux tels que le Park Hotel. Il est temps de dire que cela suffit et de mettre ces personnes en sécurité afin qu’elles puissent reconstruire leur vie. »
Mostafa (Moz) Azimitabar, qui a été détenu en Papouasie-Nouvelle-Guinée, puis dans le lieu dit de détention alternative du Park Hotel, à Melbourne, vers lequel il a été évacué pour recevoir des soins médicaux, a déclaré :
« Il s’agit d’un moment absolument historique en Australie. Le pouvoir des gens est plus grand que celui des politiciens. Le gouvernement n’a pas pu résister à ces fortes pressions. C’est notre persévérance qui a permis d’obtenir ce résultat. »