« En adoptant ces lois draconiennes, les deux côtés de l’échiquier politique australien ont piétiné nos droits et nos libertés, a déclaré Claire O’Rourke, directrice des Affaires extérieures à Amnesty International Australie.
« Cela défie l’entendement que le Parlement australien ait érigé en infraction le fait pour des organisations caritatives de dénoncer des atteintes aux droits humains, et leurs échanges avec les Nations unies au sujet de ces violations.
« Si nous saluons les modifications apportées au projet de loi sur la transparence en matière d’influences étrangères, modifications en vertu desquelles les organisations caritatives ne seront pas tenues de se faire enregistrer en tant qu’agents étrangers, il est toutefois alarmant que des organisations de ce type puissent quand même être poursuivies aux termes du texte relatif à l’espionnage et aux ingérences étrangères.
« Nous sommes consternés que l’Australie, un pays disant chérir ses libertés, ait franchi ce pas vers l’autoritarisme.
« La menace de la prison ne nous réduira pas au silence - nous continuerons à demander des comptes aux autorités australiennes sur la situation des droits humains dans le pays. »