« L’adoption du projet de loi Medivac est une avancée bienvenue vers plus d’humanité pour les réfugiés qui se trouvent à Manus et Nauru. Il est rassurant que l’opinion publique soit enfin prise en compte par le Parlement grâce aux nombreux citoyens qui se sont battus si durement pour faire adopter ce projet de loi, a déclaré Graham Thom, coordonnateur Réfugiés d’Amnesty International Australie.
« Dans l’affaire concernant Hakeem, le gouvernement australien l’a reconnu et a déployé les efforts nécessaires pour qu’il soit renvoyé en Australie. Toutefois, bien d’autres personnes ayant elles aussi obtenu le statut de réfugié, tout comme Hakeem, sont toujours détenues dans des conditions terribles à Manus et Nauru.
« La plupart des personnes sur l’île de Manus et à Nauru sont reconnues en tant que réfugiés et ont prouvé que leur vie serait en danger si elles étaient renvoyées vers leurs pays d’origine. Il est inacceptable de diaboliser les réfugiés sur Manus et Nauru, tout en accueillant d’autres réfugiés et en saluant ce qu’ils apportent à l’Australie.
« Nous sommes déçus par l’annonce faite ce jour concernant la réouverture du centre sur l’île Christmas. Nous avons constaté à maintes reprises que le traitement à l’extérieur des frontières ne fonctionne plus et créer un autre centre extraterritorial pour accueillir les réfugiés malades ne règlera pas la question. Rouvrir celui de l’île Christmas n’est rien de plus qu’une combine politique cruelle et inutile. »