« Il est tout à fait clair que l’incarcération de Tofig Yagublu est une décision politique. Il ne s’agit pas de justice, mais d’un nouveau simulacre d’audience qui s’inscrit dans le cadre de la répression systématique de la dissidence en Azerbaïdjan. Son placement en détention repose sur des accusations forgées de toutes pièces, à l’instar de nombreux autres détracteurs du gouvernement qui se trouvent derrière les barreaux. », a déclaré Marie Struthers, directrice du programme Europe de l’Est et Asie centrale à Amnesty International.
Complément d’information
Tofig Yagublu, vétéran de l’opposition politique, membre du parti Musavat (Parti de l’égalité) et du Conseil national des forces démocrates, a été condamné en mars pour « fraude » et « falsification », accusations qu’il rejette comme étant motivées par des considérations politiques. Il a entamé une grève de la faim le 1er avril, qu’il a interrompue au bout de 40 jours. Amnesty International a demandé aux autorités de le transférer dans un hôpital spécialisé indépendant, afin qu’il reçoive les soins dont il a besoin.