« Cet argent répond à un besoin urgent pour aider les réfugiés rohingyas à vivre dans des conditions sûres et décentes dans les camps au Bangladesh. Il ne s’agit pas d’une crise de courte durée et les chances sont faibles qu’ils puissent bientôt rentrer chez eux dans l’État d’Arakan » a déclaré Biraj Patnaik, directeur pour l’Asie du Sud-Est à Amnesty International.
« À l’approche de la mousson, des glissements de terrain et des inondations risquent fort de frapper les camps. Il importe de combattre activement les menaces de maladies, comme la diphtérie, la rougeole et le choléra, en lançant des campagnes massives de vaccination et en construisant des installations sanitaires appropriées. Les réfugiés ont également besoin de nourriture, d’eau potable et de soins médicaux. En outre, il convient de prendre dûment en compte les besoins des communautés locales qui accueillent les réfugiés et sont durement touchées ».
« On ne peut laisser le Bangladesh gérer seul cette situation. À une période où les pays les plus riches du globe repoussent les réfugiés, il a ouvert ses portes à près d’un million de personnes. La communauté internationale doit apporter son aide au Bangladesh, qui s’efforce de satisfaire les besoins vitaux des victimes du nettoyage ethnique. »
Complément d’information
En octobre 2017, les membres de la communauté internationale se sont engagés à verser 345 million de dollars (environ 280 millions d’euros) sur les 434 millions de dollars (environ 350 millions d’euros) dont l’ONU affirmait avoir besoin pour subvenir aux besoins immédiats des réfugiés rohingyas au Bangladesh.
L’ONU a prévu de lancer un nouvel appel cette semaine à hauteur de 950 millions de dollars (environ 770 millions d’euros).