« Au lieu de reproduire les tristes scènes de répression violente que nous avons observées dans de nombreux endroits en Amérique latine ces dernières semaines, le gouvernement d’Evo Morales doit garantir le respect du droit de la population bolivienne de manifester pacifiquement », a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
« Jusque-là, la réponse des autorités boliviennes face aux manifestations a été très alarmante et démontre un mépris pour les droits humains. Nous surveillons leurs actions et les engageons à ne pas avoir recours à une force excessive. »
« Nous condamnons également les attaques contre des défenseur·e·s des droits humains, notamment Waldo Albarracín, recteur de l’Université de San Andrés, à La Paz, et défenseur des droits humains de renom, qui a été victime de violences alors qu’il manifestait le 21 octobre. »