Marielle Franco a été tuée par balle mercredi 14 mars dans la soirée, dans le quartier d’Estacio, à Rio de Janeiro. Son chauffeur a lui aussi été abattu et une attachée de presse a été blessée lors de l’attaque.
« Cet événement est un énième exemple des dangers auxquels sont confrontés les défenseur-e-s des droits humains au Brésil. En sa qualité de membre de la Commission des droits humains de l’État de Rio de Janeiro, Marielle Franco a œuvré inlassablement à la défense des droits des femmes noires et des jeunes des favelas et d’autres communautés marginalisées », a déclaré Jurema Werneck, directrice d’Amnesty International Brésil.
« Cet événement est un énième exemple des dangers auxquels sont confrontés les défenseur-e-s des droits humains au Brésil. »
« Les autorités brésiliennes doivent veiller à ce qu’une enquête exhaustive et impartiale soit menée dans les meilleurs délais sur cet homicide. L’État doit protéger les témoins et les rescapés, déterminer le mobile du meurtre de Marielle et traduire les responsables présumés en justice. Le gouvernement ne peut rester inactif et permettre que l’on tue des défenseur-e-s des droits humains en toute impunité. »
Marielle Franco avait été élue au Conseil municipal de Rio de Janeiro en 2016. Il y a deux semaines, elle avait été nommée rapporteure d’une commission spéciale créée par le Conseil municipal afin de garantir un suivi de l’intervention actuelle des autorités fédérales à Rio de Janeiro et de la militarisation de la sécurité publique.