« Cette année, nous avons pour objectif d’amener nos jeunes militant·e·s à se rencontrer, échanger, se former, et agir autour de la thématique des discriminations, lesquelles structurent encore et toujours nos sociétés comme autant de systèmes de domination. Au travers d’activités animées par différent·e·s artistes et organisations partenaires comme Le Monde selon les femmes, Plan International, ATD Quart Monde, Magma, l’asbl Inclusion, la compagnie théâtrale T’OP ! ou encore le rappeur Grégory Monfort, il·elle·s exploreront et approfondiront ensemble le thème des discriminations, et apprendront à mieux les combattre », expliquent les organisateur·rice·s.
Au cours de cette journée, une dizaine d’ateliers seront proposés aux jeunes militant·e·s afin de mettre en lumière les différentes discriminations qui peuvent exister. Les participant·e·s pourront choisir diverses activités, parmi lesquelles plusieurs ateliers interactifs. Seront ainsi explorées les discriminations qui frappent les personnes en raison de leur origine ethnique ou de leur couleur de peau, de leur orientation sexuelle, de leur genre, de leur apparence physique (particulièrement la grossophobie), de leur handicap, de leur âge, de leur situation précaire, etc. Un théâtre forum sera également proposé autour de ces mêmes thèmes, avec la possibilité de rejouer des scènes en faisant participer le public.
Pour clôturer cette édition, Amnesty International remettra le « Prix Amnesty Jeunes des droits humains » récompensant une personnalité ou un groupe de personnes âgées de 35 ans maximum, vivant en Belgique et étant reconnu·e par les jeunes militant·e·s de l’organisation pour la qualité de son action en faveur des droits humains.
Cette année, les nominé·e·s pour le prix sont : Imran Ourakhiel, jeune réfugié afghan qui, lors des inondations d’août passé, a apporté son aide aux habitant·e·s de sa commune ; Maïté Meeus, créatrice de la page instagram « Balance ton bar » et qui publie les témoignages anonymes d’agressions sexuelles afin de libérer la parole ; Law students with refugees de l’ULB, qui aide les personnes réfugiées et en demande d’asile en Belgique, notamment en leur offrant une aide juridique par des permanences à l’Office des étrangers ; ou encore les étudiantes derrière le site « Thé OK », qui sensibilisent au consentement et au risque d’agression sexuelle.