« Ce serait un jour noir pour la liberté du Web si Google se soumettait aux règles extrêmes de la censure chinoise pour accéder à un marché. On peut difficilement voir comment une telle décision est compatible avec la devise de Google “Do the right thing” (faites ce qui est juste), et nous appelons l’entreprise à changer de cap, a déclaré Patrick Poon, chercheur sur la Chine à Amnesty International.
« L’adoption par le plus gros moteur de recherche du monde de mesures aussi extrêmes constituerait une attaque flagrante contre la liberté d’information et la liberté d’Internet. En faisant passer ses profits avant les droits humains, Google créerait un terrible précédent et offrirait une victoire au gouvernement chinois.
« Cela soulève également de vives interrogations sur le type de protections mises en place par Google pour protéger la vie privée de ses utilisateurs. Est-ce que Google risquerait de se soumettre et de remettre des données personnelles si les autorités chinoises le demandaient ? »