COLOMBIE L’évêque doit être libéré immédiatement

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Enlèvements et prises d’otages sont des violations flagrantes du droit
international humanitaire, a déclaré Amnesty International, alors que
l’évêque de Yopal était enlevé en fin de semaine à Morcote, à la frontière
entre les départements de Boyacá et du Casanare.

Selon les informations parues dans la presse, le groupe de guérilla Ejército
de Liberación Nacional (ELN, Armée de libération nationale) serait à
l’origine de l’enlèvement de Monseigneur Misael Vacca-Ramírez et de deux
autres prêtres qui ont ensuite été relâchés.

« L’enlèvement de l’évêque n’est que le dernier exemple en date du mépris
flagrant que les acteurs armés du conflit en Colombie ont pour les civils. »

Amnesty International appelle les acteurs armés de la scène politique
colombienne à cesser cette pratique et à immédiatement remettre en liberté
tous les otages.

« Se servir de vies humaines comme d’un moyen pour atteindre des objectifs
politiques est totalement inacceptable », a déclaré Amnesty International,
exhortant les groupes armés à respecter le droit à la vie et à l’intégrité
physique de ceux qui ont en leur pouvoir.

Complément d’information

En 2003, environ 2 200 personnes ont été enlevées en Colombie, dont plus de
la moitié par des groupes de la guérilla et des paramilitaires soutenus par
l’armée. Les groupes de la guérilla, en particulier les Fuerzas Armadas
Revolucionarias de Colombia (FARC, Forces armées révolutionnaires de
Colombie), sont responsables de la plupart de ces enlèvements.

Index AI : AMR 23/035/2004
ÉFAI

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