« La grave crise des droits humains et l’aggravation de l’urgence humanitaire complexe que traverse le Venezuela a contraint plus de six millions de personnes à fuir le pays ces dernières années. Compte tenu de l’ampleur de cette crise, nous exhortons les gouvernements de la région à proposer à toutes les personnes venant du Venezuela un accès aux procédures de demande de protection », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice pour la région des Amériques à Amnesty International.
« Cette décision du gouvernement costaricain est fort préoccupante, car elle pourrait avoir de graves répercussions pour les Vénézuélien·ne·s en quête de protection internationale dans des pays de la région, notamment le Costa Rica. Au lieu d’exiger des visas d’entrée et de compromettre leur droit de demander l’asile, les pays d’accueil doivent appliquer de véritables mesures de protection pour aider ces personnes et garantir qu’elles ne soient pas renvoyées au Venezuela. »