À l’approche de manifestations pacifiques prévues à Benguela et Luanda le 26 novembre pour protester contre la nomination d’Isabel dos Santos, la fille du président Eduardo José Eduardo dos Santos, à la tête de la compagnie pétrolière nationale Sonangol, Deprose Muchena, directeur pour l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :
« Ce week-end, les autorités doivent permettre aux manifestants d’exercer leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique. Les rassemblements publics ne doivent pas être utilisés comme une occasion de sanctionner la critique.
« Les autorités angolaises ont fait feu de tout bois ces dernières années afin de supprimer les voix dissidentes, notamment en s’appuyant sur les forces de sécurité pour arrêter de manière arbitraire, emprisonner et même faire disparaître ceux qui se mobilisent pour demander des comptes et réclamer une meilleure gouvernance.
« Nous exhortons la police angolaise à faire preuve de retenue et à garantir la sécurité de tous les manifestants. »
Complément d’information
Le 2 juin 2016, le président José Eduardo dos Santos a nommé sa fille, Isabel dos Santos, à la tête de la compagnie pétrolière nationale Sonangol.
Les personnes qui appellent à manifester contestent sa nomination.