« Les enfants sont parmi les personnes les plus vulnérables aux conséquences du changement climatique et des dégradations de l’environnement dans le monde, alors même que ce sont aussi les moins responsables de cette crise mondiale, qui menace maintenant leurs droits.
« Les nouvelles lignes directrices du Comité des droits de l’enfant de l’ONU soulignent le fait que les enfants ont le droit à un environnement propre, sain et durable, et ont également le droit à la vie, à la survie et au développement, à un niveau de vie suffisant, au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d’être atteint et à l’éducation.
« Ce sont des lignes directrices juridiquement significatives qui présentent l’obligation des pays de prendre des mesures conformément à la Convention relative aux droits de l’enfant [1] en vue de veiller à ce que les droits des enfants, y compris des enfants autochtones, soient protégés des dégradations de l’environnement et du changement climatique et à ce qu’ils reçoivent des réparations pour les dommages déjà causés.
« Les nouvelles lignes directrices du Comité des droits de l’enfant de l’ONU soulignent le fait que les enfants ont le droit à un environnement propre, sain et durable, et ont également le droit à la vie, à la survie et au développement, à un niveau de vie suffisant, au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d’être atteint et à l’éducation. »
« Elles renforcent également les obligations qui incombent aux États de prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits des enfants des dommages causés par les émissions ou les autres activités des entreprises.
« Les enfants ont souvent du mal à faire entendre leur voix. Leur participation à la rédaction des lignes de conduite du Comité des droits de l’enfant de l’ONU souligne l’importance du militantisme des enfants pour la protection de l’environnement et l’obligation des États de respecter et protéger le droit des enfants à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.
« Amnesty International soutient la conclusion du Comité des droits de l’enfant [2] de l’ONU soulignant la nécessité collective urgente que les pays à revenu élevé, qui sont historiquement les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, respectent leurs promesses de financement de l’action climatique en vue d’éviter les conséquences négatives pour les droits des enfants dans les pays à faible revenu et ailleurs. »
Complément d’information
Ces lignes directrices faisant autorité du Comité des droits de l’enfant sont le résultat de deux ans de consultation avec des États, des institutions nationales de défense des droits humains, des organisations internationales, la société civile, dont Amnesty International [3], des expert·e·s thématiques et des enfants.
Le Comité a reçu 16 331 contributions d’enfants de 121 pays. Ces enfants ont présenté les conséquences néfastes des dégradations de l’environnement et du changement climatique pour leur vie et leur entourage et affirmé leur droit de vivre dans un environnement propre, sain et durable. L’Observation générale du Comité [4] sera présentée lors d’un lancement public le 18 septembre à Genève.