Des portes-paroles d’Amnesty International reviennent de Sicile et de Lampedusa
Le voyage de « solidarité » organisé lundi 27 avril par de hauts représentants des Nations unies et de l’Union européenne (UE) sur un navire de la marine italienne au large des côtes siciliennes doit inciter les gouvernements de l’UE à élargir la zone d’opérations de l’Opération Triton et à remanier les politiques de migration et d’asile, en vue de juguler la catastrophe humanitaire que connaît la mer Méditerranée, a déclaré Amnesty International.
Le 26 avril, une délégation d’Amnesty est revenue de sa mission en Sicile et à Lampedusa, où elle a recueilli des témoignages poignants de survivants de récents naufrages et où elle a rencontré des représentants locaux de l’État qui se sont dits indignés par l’approche étriquée des dirigeants européens en matière d’opérations de recherche et de sauvetage.
Complément d’informations
Lundi 27 avril, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et Federica Mogherini, Haute représentante aux affaires étrangères et à la sécurité de l’Union européenne et vice-présidente de la Commission européenne, rejoindront le Premier ministre italien Matteo Renzi à bord du navire de la marine italienne San Giusto, au large de la Sicile. Selon une déclaration de la Commission européenne, le but de cette mission est d’évaluer la situation et de contribuer à organiser la solidarité européenne concernant les efforts entrepris pour sauver la vie des migrants qui traversent la Méditerranée.
Amnesty International vient de publier une synthèse intitulée
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