« Nous sommes très heureux que le célèbre Manneken-Pis s’associe à nous pour fêter les droits humains le 10 décembre. Nous invitons le public à l’imiter en venant écrire une lettre dans l’un de nos nombreux stands à Bruxelles, en Wallonie et en Flandre pour des personnes qui défendent les droits humains et qui voient les leurs bafoués », explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.
« Il y a encore 40 millions d’esclaves dans le monde et, en 2016, la police belge constatait 589 faits de traite d’êtres humains dont 69% pour exploitation sexuelle. C’est dire si les questions soulevées par Amnesty international restent d’actualité ! A la Ville de Bruxelles, nous partageons avec Amnesty, cette envie d’un monde plus juste et plus tolérant ; nous associer à cet évènement aujourd’hui est dès lors une évidence. Et nous sommes fiers de voir notre symbole, Manneken-Pis, habillé aux couleurs d’Amnesty pour la Journée internationale des droits humains ! », ajoute Mohamed Ouriaghli, Échevin de l’Égalité des Chances et de la Solidarité internationale
À Bruxelles et en Wallonie, le Marathon des lettres aura lieu du 7 au 10 décembre dans 45 villes, communes et universités. Dans des lieux centraux et dans une atmosphère conviviale et chaleureuse, des groupes locaux d’Amnesty International inviteront le public à écrire une lettre ou réaliser un dessin pour une personne dont les droits humains sont violés.
Cette grande campagne mondiale, qui connaît cette année sa 15e édition, a permis de récolter en 2016 près de 4,5 millions de lettres. En mai dernier, à Bruxelles, Amnesty International a remis à neuf ambassades quelque 136 000 signatures de pétitions et les lettres récoltées et écrites à l’occasion du Marathon des lettres de l’année dernière. Une tournée similaire sera organisée le 18 janvier 2018.
« Les lettres que les sympathisants écrivent permettent non seulement d’apporter de l’espoir aux personnes concernées, mais elles sont également un puissant moyen d’interpeller les autorités et de leur faire savoir que des millions de personnes les observent et n’acceptent pas leurs agissements. De réels changements peuvent alors se produire, comme l’amélioration des conditions de détention d’un prisonnier, voire sa libération », indique Philippe Hensmans.