« Cela fait longtemps que je considère Amnesty International comme l’un des atouts les plus importants pour l’humanité au niveau mondial, et c’est le cœur lourd que j’ai pris la décision de quitter mes fonctions. Aujourd’hui plus que jamais, l’organisation a besoin d’un·e secrétaire général·e apte au combat et en mesure de mener à bien son mandat avec la vitalité que ce poste, cette institution, et cette mission en faveur des droits fondamentaux méritent », a déclaré Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International.
« Travailler avec nos employé·e·s et bénévoles au Secrétariat international, aussi excellents qu’engagés, ainsi qu’avec nos sections a été un privilège immense. J’ai été inspiré par le travail important et courageux mené par notre mouvement. Cependant, ma santé m’oblige à prendre cette décision douloureuse et à démissionner. Je dois recouvrer ma santé et trouver à l’avenir un moyen plus durable de continuer à contribuer au combat pour la justice. »
Kumi a pris la décision de quitter ses fonctions sur avis médical après qu’un problème de santé préexistant ait empiré au cours des derniers mois.
Le Bureau exécutif international d’Amnesty International a accepté sa démission et Kumi transmettra ses responsabilités à la secrétaire générale adjointe, Julie Verhaar, avec effet immédiat. Elle occupera désormais le poste de secrétaire générale par intérim jusqu’au recrutement d’un ou une remplaçant·e.
« C’est avec réticence, mais compréhension, que nous avons accepté sa démission. Au cours de son mandat en tant que secrétaire général, il a joué un rôle moteur en nous aidant à façonner notre prochaine stratégie mondiale et en veillant à ce que nous puissions répondre aux défis en matière de droits humains auxquels le monde est actuellement confronté », a déclaré Sarah Beamish, présidente du Bureau exécutif international d’Amnesty International.
Kumi tient à honorer en tant que secrétaire général sortant plusieurs engagements pris de longue date au cours du mois de décembre, tant que son état de santé le permet. Il est déterminé à mettre en place une transition graduelle soigneusement conçue, et il quittera ses fonctions en janvier lorsqu’il commencera une période de congé maladie.