« Le président Lenín Moreno doit veiller à ce que les droits humains des manifestants, des journalistes et des dirigeants associatifs soient respectés. La décision de déployer les forces armées pour maîtriser les manifestations ne fait qu’accroître le risque de violations des droits humains », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
« Les autorités équatoriennes ont l’obligation d’enquêter sans délai de manière approfondie et impartiale sur toutes les allégations faisant état d’un recours excessif à la force, de détentions arbitraires et d’autres violations des droits humains dans le contexte des manifestations en cours et de l’état d’urgence. »