« Les restrictions appliquées pour lutter contre la pandémie de COVID-19 ont exposé de nombreux défenseurs des droits humains à des risques accrus, aussi bien en confinement que dans des prisons bondées ou sur Internet. Il est temps de prendre des engagements en leur faveur au plus haut niveau : dans les instances des Nations unies, au sein du Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne et par le biais de directives nationales et régionales renforcées relatives aux défenseurs des droits humains, a déclaré Nils Muižnieks, directeur pour l’Europe à Amnesty International.
« Les ministres des États nordiques doivent vite redresser la barre à l’OSCE, s’accorder pour que ses institutions donnent une nouvelle impulsion et faire pression afin d’obtenir une application pleine et rapide des jugements de la Cour européenne des droits de l’homme.
« Ils doivent montrer la voie à suivre en veillant à ce que la coopération et l’aide internationales visant à renforcer la prise en charge médicale tiennent compte des questions de genre et respectent les droits humains. Vous pouvez contribuer à montrer que les droits humains sont la solution et la garantie d’une reprise juste pour tout le monde, notamment pour les femmes et les filles. »