« Cette interdiction va avoir de graves conséquences, en mettant en danger la vie de personnes et en rendant passibles de poursuites des professionnel·le·s de santé qui fournissent des soins vitaux. Elle doit être condamnée sans équivoque car elle réduit à néant plusieurs décennies de garanties obtenues pour le bien-être des personnes enceintes, a déclaré Tarah Demant, directrice du programme Genre, sexualité et identité à Amnesty International États-Unis.
« La seule personne qui devrait être habilitée à prendre des décisions sur une grossesse est la personne enceinte. Cette interdiction prive violemment les personnes de la décision de prolonger une grossesse avant même que la plupart prennent conscience qu’elles sont enceintes. Ce qui est en jeu avec cette loi et les textes similaires, c’est le droit fondamental de toute personne de disposer librement de son propre corps. Amnesty International États-Unis condamne fermement cette loi et appelle les autorités à respecter et protéger les droits des personnes enceintes, y compris le droit à l’avortement. »
Amnesty International considère que l’avortement est un droit pour toute personne pouvant être enceinte, car les décisions concernant la grossesse et l’avortement ont une incidence directe sur l’ensemble des droits humains des personnes enceintes.