Communiqué de presse

Éthiopie. Deux journalistes et deux membres d’un parti d’opposition ont été arrêtés

En réaction aux informations selon lesquelles deux journalistes et deux membres d’un parti d’opposition ont été arrêtés en Éthiopie parce qu’ils sont soupçonnés d’actes de terrorisme, Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International, a déclaré jeudi 30 juin :

« Il est inquiétant de constater que la lutte contre le terrorisme sert de prétexte pour faire taire les dissidents, notamment parmi les groupes traditionnellement critiques envers le gouvernement tels que les partis de l’opposition et la presse indépendante. »

« Les détenus doivent être autorisés à consulter sans délai un avocat et à recevoir la visite de leur famille. »

Amnesty International a également déclaré jeudi 30 juin que certains prisonniers risquaient d’être torturés. Ces quatre personnes sont détenues à Maikelawi, au département de police judiciaire fédérale et de médecine légale à Addis-Abeba, qui se trouverait sous le commandement du Service national de la sûreté et du renseignement.

« Maikelawi est tristement célèbre pour le recours fréquent à la torture contre les détenus attendant d’être jugés », a souligné Michelle Kagari.

« Il est préoccupant que les dispositions définies en termes vagues de la législation antiterroriste soient invoquées dans le but de museler la liberté d’expression pourtant légitime en Éthiopie. »

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