Vous pouvez lire le rapport d’Amnesty directement ci-dessous
L’absence d’obligation de rendre des comptes et l’incapacité pour les personnes touchées d’accéder à la justice et d’obtenir réparation par des voies de recours ont fait perdurer ces atteintes aux droits humains et encouragé leur renouvellement perpétuel. Tant que l’impunité pour les atteintes à l’environnement et aux droits humains demeurera solidement établie, la pauvreté et le conflit qui déchire le delta du Niger le resteront aussi. Ce n’est que lorsque l’obligation de rendre des comptes sera réellement respectée, que la population aura accès à la justice et que les informations et l’espace nécessaires pour participer aux décisions la concernant lui seront fournis, que l’on pourra entrevoir la fin de la tragédie qui frappe cette région en termes de droits humains.
Les atteintes aux droits humains dénoncées dans ce rapport sont la conséquence de graves manquements de la part du gouvernement du Nigeria.
Les atteintes aux droits humains décrites dans le rapport sont également la conséquence de graves manquements de la part des multinationales pétrolières. Les compagnies pétrolières présentes dans le delta du Niger depuis plusieurs décennies sont conscientes des dégâts que leurs opérations causent à l’environnement. Elles ne mènent pas leurs activités d’une manière qui respecte les droits humains.
Les principales conclusions de ce rapport concernent la Shell Petroleum Development Corporation (SPDC), premier exploitant au sol. La grande majorité des cas portés à la connaissance d’Amnesty International sur lesquels l’organisation a pu enquêter impliquaient cette société. Cela ne signifie pas que les autres compagnies sont irréprochables –de mauvaises pratiques ont été constatées dans de nombreux domaines.
Amnesty demande que les droits humains soient respectés, par les gouvernements et par les entreprises.
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