« Maintenant plus que jamais le monde doit unir ses efforts pour vaincre la pandémie de COVID-19, et le cessez-le-feu mondial demandé par les Nations unies a pour objectif de permettre aux États de se concentrer sur cette action vitale. C’est un rappel important qu’en temps de guerre comme en temps de paix, les États ont le devoir d’assurer la sécurité de la population et l’accès aux soins, a déclaré Sherine Tadros, directrice du Bureau d’Amnesty International à l’ONU à New York.
« Les conflits armés augmentent les risques que fait courir la pandémie de COVID-19 aux groupes qui sont déjà vulnérables. Amnesty International a également rassemblé des informations qui montrent que les systèmes de santé et de protection sociale inadaptés peuvent exacerber les défis auxquels sont confrontés les groupes à risque - notamment les personnes migrantes, les autochtones, les personnes âgées, les personnes sans abri - et porter gravement préjudice à leur santé et à leurs droits.
« La pandémie actuelle, et la crise financière qui se profile dans son sillon, devrait inciter la communauté internationale à agir. Pour sortir victorieux, les États devraient activement s’engager à respecter le droit de toute personne à la santé et à la sécurité, ainsi que les autres droits humains, sans discrimination, et bâtir des sociétés qui défendent ces droits. »