« Les autorités géorgiennes doivent s’acquitter pleinement de leurs obligations de respecter et de protéger le droit à la liberté de réunion. Chacun a le droit de manifester pacifiquement sans craindre la violence, l’intimidation ni les arrestations illégales. Cette réponse policière musclée porte atteinte à ces principes et illustre l’approche du gouvernement actuel à l’égard des droits fondamentaux. Tous les manifestant·e·s pacifiques qui sont encore détenus doivent être libérés sans plus attendre. », a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint du programme Europe de l’Est et Asie centrale d’Amnesty International
Complément d’information
Dans la matinée du 19 novembre, la police de Tbilissi a démantelé un camp de tentes installé par des manifestant·e·s près du campus de l’Université d’État de Tbilissi. Ils protestaient depuis deux jours contre les résultats contestés des récentes élections parlementaires.
Le démantèlement a commencé par un ultimatum des forces de l’ordre demandant aux manifestants de retirer les tentes dans un délai de 15 minutes. Comme ils ne l’ont pas fait, la police a déployé des unités spéciales et des canons à eau afin d’évacuer le site. D’après les médias, au moins 12 manifestant·e·s ont été arrêtés au cours de l’opération et plusieurs ont été blessés.
La manifestation faisait suite à l’annonce par la Commission électorale centrale, le 16 novembre, des résultats officiels du scrutin, que l’opposition conteste.