« Cette décision du gouvernement du Guatemala est un nouveau coup porté à la lutte contre l’impunité et démontre clairement son manque de volonté de construire un système judiciaire indépendant garantissant pleinement l’exercice des droits humains de chacun et chacune au Guatemala, notamment le droit à la justice et aux réparations adéquates pour les victimes de violations des droits humains », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice pour les Amériques d’Amnesty International.
« Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala est une initiative sans précédent dans la région. Les progrès accomplis avec l’aide de la Commission démontrent que l’impunité peut être combattue et que même les plus hauts responsables peuvent être traduits en justice dans des affaires emblématiques de corruption et de violations des droits humains. »
Pour en savoir plus :
Guatemala. Une justice soumise à des pressions (Nouvelle, 7 novembre 2018)
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2018/11/guatemala-justice-under-pressure/
Guatemala. Le gouvernement doit se conformer à la décision de la Cour constitutionnelle (Nouvelle, 17 septembre 2018)
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2018/09/guatemala-gobierno-debe-acatar-orden-de-la-corte-de-constitucionalidad/
Guatemala. Le président Jimmy Morales essaie d’entraver la lutte contre l’impunité (Nouvelle, 31 août 2018)
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2018/08/guatemala-presidente-morales-intenta-frenar-la-lucha-contra-la-impunidad/