Hamid Babaei. Porte close pour les recteurs et Amnesty

Ce lundi, le Cref (Conseil des recteurs), représenté par les recteurs de l’Université de Liège (Albert Corhay), de l’Université libre de Bruxelles (Didier Viviers), de l’Université catholique de Louvain (Vincent Blondel), de l’Université de Mons (Calogero Conti) et de l’Université Saint-Louis (Pierre Jadoul), ainsi que la directrice de thèse de l’étudiant iranien (Aline Muller) et le directeur de la section belge francophone d’Amnesty International (Philippe Hensmans) se sont une nouvelle fois vu refuser un entretien avec l’ambassadeur d’Iran. Ils feront néanmoins parvenir à l’ambassade les quelque 20 500 signatures récoltées en Belgique (francophone) en faveur d’Hamid Babaei, condamné le 21 décembre 2013 à six ans d’emprisonnement pour « atteinte à la sécurité nationale par la communication avec des États hostiles », en l’occurrence la Belgique.

Malgré nos demandes répétées, l’ambassade iranienne demeure sourde à nos demandes de rencontre. En conséquence, les membres du Conseil des recteurs mèneront ensemble une réflexion visant à poursuivre la mobilisation de la façon la plus efficace possible ”, explique Philippe Hensmans. “ Nous ne nous décourageons pas et nous continuerons à maintenir la pression afin que nos revendications soient entendues ”, déclare encore le directeur d’Amnesty International Belgique francophone.

Hamid Babaei est actuellement incarcéré à la prison de Rajai Shahr, connue pour ses conditions de détention très rudes. Or, il souffre de problèmes de santé sérieux et son état actuel est très préoccupant. Amnesty International considère Hamid Babaei comme un prisonnier d’opinion et demande aux autorités iraniennes qu’il soit libéré dans les plus brefs délais et sans conditions et qu’il ait droit à un procès équitable.

Au cours de l’année 2015, de très nombreuses actions en faveur d’Hamid Babaei et de son épouse, Cobra Parsajoo, ont été entreprises, notamment à Liège et à Bruxelles, plus particulièrement à l’ULg et à l’ULB. Parallèlement, le 10 décembre dernier, à l’occasion des Villes lumières d’Amnesty, plusieurs séances de rédaction de lettres en faveur des deux Iraniens ont eu lieu, notamment à Charleroi, à Namur, à Uccle et à l’ULB. Les villes de Bruxelles et de Liège et la commune de Schaerbeek ont en outre apporté leur soutien à Hamid Babaei en l’adoptant comme individu en danger.

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