Hongrie, Jan Jambon doit parler de la situation problématique des droits humains

Hongrie

À l’occasion de la visite du ministre-président flamand de la Région flamande en Hongrie mercredi prochain, où il rencontrera notamment le Premier ministre Viktor Orbán, Amnesty International appelle Jan Jambon à placer la question de l’érosion considérable des droits humains en Hongrie en haut de l’agenda et à engager un dialogue avec la société civile locale.

« En Hongrie, une répression implacable est exercée contre les voix indépendantes et dissidentes au sein de la société et les libertés fondamentales dont chacun·e devrait jouir dans ce pays membre de l’Union européenne ne cessent de s’effriter. Il est essentiel que Monsieur Jambon tire profit de sa rencontre avec le Premier ministre hongrois pour soulever tous ces problèmes », explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.

« Une répression implacable est exercée contre les voix indépendantes et dissidentes au sein de la société et les libertés fondamentales »

Ces dernières années, le gouvernement de Viktor Orbán a introduit de nouvelles lois et réglementations qui restreignent le pouvoir judiciaire, mettent la société civile sur la touche, attaquent gravement la liberté d’expression et la liberté de la presse, et nient les droits des demandeurs et demandeuses d’asile et des réfugié·e·s. Par ailleurs, les discours incitant à la haine, y compris de la part de figures publiques de premier plan, à l’encontre des personnes LGBTI, des Roms, des migrant·e·s et d’autres minorités sont alarmants.

Les dispositions mises en place en Hongrie menacent également les organisations de défense des droits humains, comme la section hongroise d’Amnesty International, qui risquent de se voir infliger d’importantes amendes, voire d’être contraintes à la cessation de leurs activités. La législation dite « Stop Soros » vise en effet tou·te·s ceux·celles qui défendent les droits des migrants et des réfugiés. L’aide juridique comme la distribution de colis alimentaires ou de brochures sur les réfugié·e·s et la migration est ainsi punissable. En outre, les nouvelles exigences en termes d’« enregistrement » des organisations visent clairement à museler et à intimider encore davantage la société civile hongroise.

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