Une vague d’attentats à l’explosif et de fusillades à Bagdad et dans d’autres villes d’Irak lundi 23 juillet aurait fait au moins 100 morts et encore bien plus de blessés.
Ces attaques, apparemment coordonnées, semblaient viser à la fois des civils irakiens et des membres des forces de sécurité.
« Rien ne peut justifier les attaques délibérées contre les civils. Ces actes montrent un mépris total des principes fondamentaux d’humanité et nous les condamnons, a indiqué Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
« Il convient de mener une enquête approfondie et impartiale dans les meilleurs délais. Les personnes soupçonnées d’être derrière ces attaques doivent être déférées à la justice dans le cadre d’une procédure conforme aux normes internationales d’équité et excluant le recours à la peine capitale. »
La violence a diminué en Irak depuis 2007, mais le nombre d’attentats à l’explosif et d’autres attaques visant des civils a augmenté depuis la fin 2011 dans un contexte d’aggravation des tensions politiques dans le pays.
Pour l’heure, personne n’a revendiqué ces attaques.