Index AI : MDE 14/039/2003
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Amnesty International a joint sa voix aujourd’hui (lundi 24 mars) à celle du Comité international de la Croix-Rouge qui s’inquiète de ce que la population civile de Bassora, dans le sud de l’Irak, se trouve sans eau depuis vendredi 21 mars après-midi.
" Nous craignons que la situation à Bassora ne se reproduise dans d’autres villes et régions de l’Irak, a déclaré l’organisation. Les autorités militaires se doivent d’évaluer avec soin les implications que peuvent avoir sur les civils la destruction d’un objet qu’elles prennent pour cible. Il incombe à toutes les parties au conflit en Irak de veiller à ce que les besoins humanitaires de la population civile soient pleinement satisfaits.
L’intensification de l’activité militaire en Irak nécessite qu’une attention croissante soit portée à la situation sanitaire et à la sécurité des civils. "
Il faut que les autorités irakiennes et les autorités militaires des États-Unis et de leurs alliés permettent aux organisations humanitaires d’accéder aux lieux concernés et facilitent leurs interventions.