Index AI : MDE 14/046/2003
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Amnesty International a souligné aujourd’hui (mercredi 26 mars 2003) que le bombardement du siège de la télévision d’État à Bagdad par les forces alliées des États-Unis constituait peut-être une violation des Conventions de Genève.
« Le bombardement d’une station de télévision, uniquement parce qu’elle est utilisée à des fins de propagande, ne peut pas être approuvé. C’est un bien de caractère civil, qui bénéficie à ce titre de la protection du droit international humanitaire », a déclaré l’organisation.
Selon le Protocole I additionnel aux Conventions de Genève, article 52-2, « Les attaques doivent être strictement limitées aux objectifs militaires. En ce qui concerne les biens, les objectifs militaires sont limités aux biens qui, par leur nature, leur emplacement, leur destination ou leur utilisation apportent une contribution effective à l’action militaire et dont la destruction totale ou partielle, la capture ou la neutralisation offre en l’occurrence un avantage militaire précis. »
Vous trouverez un supplément d’information sur les préoccupations d’Amnesty International et ses recommandations sur http://www.amnesty.org/go/iraq