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ÉFAI-
9 juillet 2009
Amnesty International condamne le recours excessif à la force par les forces de sécurité iraniennes qui ont dispersé à coups de matraque et de gaz lacrymogène les manifestants qui commémoraient ce 9 juillet le dixième anniversaire de la brutale répression des manifestations étudiantes du 18 Tir 1999.
« Une nouvelle fois aujourd’hui, les autorités ont démontré leur intolérance vis-à-vis de toute opposition d’une manière qui rappelle par trop les méthodes impitoyables utilisées en 1999, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. Il est grand temps qu’elles cessent d’avoir recours à la tactique du plus fort pour écraser toute protestation et se conforment à leurs obligations au regard du droit relatif aux droits humains. »
Au moins 200 manifestants s’étaient rassemblés sur l’avenue Enghlab, près de l’entrée de l’Université de Téhéran, selon les informations qui nous sont parvenues. Ils se sont heurtés à la police antiémeutes et à des agents de la sécurité en civil, parmi lesquels se trouvaient peut-être des miliciens bassadji de sinistre renommée, qui ont chargé les manifestants et les ont dispersés à coups de matraque et de gaz lacrymogène.