Réagissant à cette information [1], Ellie Kennedy, chargée de campagne sur les personnes en danger à Amnesty International Royaume-Uni, a déclaré :
« Cette fois encore, nous craignons que les autorités iraniennes ne jouent avec la santé et le bien-être de Nazanin Zaghari-Ratcliffe.
« Comme cela s’est fait sans que sa famille puisse communiquer avec elle, il semble que cette mesure soit en réalité motivée par la volonté d’exercer des pressions sur la Grande-Bretagne, et non par la volonté de la soigner.
« Nous savons, compte tenu de ce qui a été observé dans d’autres cas, que les autorités pénitentiaires iraniennes utilisent parfois divers moyens de pression avec les prisonniers, souvent pour leur extorquer de faux aveux et parfois simplement pour les sanctionner davantage encore. ll arrive aussi qu’elles utilisent les prisonniers en tant que pions sur l’échiquier politique.
« Après tout ce que cette femme et sa famille ont subi, il est vraiment temps que les autorités à Téhéran mettent fin à ce calvaire en la libérant et en la laissant retourner au Royaume-Uni pour qu’elle retrouve sa fille Gabriella. »