« Si nous saluons la déclaration du gouvernement israélien à la Haute Cour de justice indiquant qu’il allait mettre fin aux expulsions forcées de demandeurs d’asile érythréens et soudanais vers des “pays tiers”, il reste cependant d’importantes sources de préoccupations », a déclaré Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et l’Afrique du Nord d’Amnesty International.
« Israël continue de mettre en œuvre ce qu’il appelle des expulsions “volontaires”, bien qu’il n’y ait en réalité rien de volontaire à leur sujet. Les demandeurs d’asile érythréens et soudanais acceptent ces expulsions sous la pression. Israël reste soumis à l’obligation de ne pas transférer une personne vers un pays où elle risque d’être victime de graves violations des droits humains, et où elle ne sera pas protégée contre un transfert ultérieur.
« Amnesty International continuera à surveiller de près les expulsions de demandeurs d’asile érythréens et soudanais par Israël. »